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Affichage des articles du 2010

SILENCE !

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SILENCE !  Silence ! Silence aux balances aux danses des fusions Rythmées de biguine en quadrilles De cadences de rampa en lipso de zouk En soka de compas – Volupté de sons Que sont les pulsations déroulées De mon sang de blues en blues …de crisse En glisse que grise de swingue En clisse que frémisse : Envoûtant - ce jazz immortel ronronnant Des paradis terrestres réhabilités Pharmacopées de volupté Morceaux célestes oubliés Pêle-mêle par les Dieux alanguis. Retrouvés reconstitués dépassés par l’âme Mariage d’harmonies en dysharmonies Salsa de claquements en clapotements de monuments Solo dans ma chair meurtrie De décibel en si vaines querelles – Les clefs se mutent et se commutent sous les doigts Magiques d’un Monk télescopique En guise de signature de la prolongation du gospel Des anges… : si sol la fa si la do ré… ? Do ré la… ! Invitation musicale d’épousement des esprits

MARIE-GALANTE EST-ELLE A L'AGONIE ?

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Marie-Galante est-elle à l'agonie ?        Grand Bourg. jeudi 5 août 2010. CCN. Le texte qui suit est en quelque sorte une réaction à l’interview de la conseillère régionale de Grand Bourg, Maryse Etzol, publié par CCN et qui a été repris par l’ensemble des sites d’infos de Guadeloupe et de Martinique. Le docteur Etzol appelait à un « sauvetage » de l’hôpital de Grand Bourg. (lire ici) Cette fois, c’est l’écrivain Marie Galantais, Bernard Leclaire qui s’indigne de la situation globale de son ile natale. Le texte qu’il a soumis à CCN, peut-être compris, comme un appel à un sursaut salvateur pour Marie Galante. Une « Lettre ouverte » adressée à tous ceux qui de Pointe à Pitre à Basse Terre, via Paris, Saint Louis, Capesterre, Londres ou New York aiment encore l’île aux cent moulins et ses sœurs du sud, partageuses de misère : Désirade, Les Saintes...       Quelques siècles après, Rousseau semble avoir encore raison quand on arrive à décrypter les méandres de mon île

La Mare au Punch de Bernard LECLAIRE

L'écrivain marie-galantais Bernard Leclaire à la rencontre des collégiens

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                                                Jean-Benoît Desnel, mon Éditeur martiniquais.  Delphine Rotfus L'écrivain marie-galantais Bernard Leclaire à la rencontre des collégiens. Quand un écrivain nous parle... Que les textes lus à voix haute prennent vie et corps, la magie opère auprès du jeune public : le désir du livre naît. "Quand lirons-nous ce livre ?" " Cela a l'air intéressant, j'ai hâte de le lire ! " me chuchotent mes élèves sous le charme de ces voix. Le livre en question c'est " La Mare au Punch " de Monsieur Bernard Leclaire, auteur marie-galantais invité par M. Romney à rencontrer les collégiens, comme l'avaient été l'année dernière Madame Gisèle Pineau, d'origine guadeloupéenne, et Luis Mizon, poète chilien, dans le cadre des journées artistiques et culturelles que le représentant du Recteur organise pour notre plus grand bonheur. Le succès est renouvelé cette année encore, susci

COMMEMORATION 27 MAI 1848

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 COMMÉMORATION           27 MAI 1848  COMMÉMORATION 27 MAI 1848  Commémoration 27 mai 1848 Commémoration ou pas  Pourquoi pas et après Combien de cent cinquante ans faudra-t-il encore Pour que la Mare au punch de Pirogue Cesse de rendre les tragiques vomissures De ses entrailles blessées Faudra-t-il encore Faire tomber les seins des nonnes  Et  Faire bambouler les curés Combien de cent cinquante ans faudra-t-il encore Pour qu’exorciser les fantômes rebelles De Baimbridge vers l’au-delà définitivement Se laissent glisser  Et  Que l’on cesse enfin d’entendre En plein midi aujourd’hui encore geindre Les fils de Solitude la mulâtresse décapitée Combien de cent cinquante ans faudra-t-il encore Pour que les Martyres du Haut Matouba Ne hantent plus les nuits de cette odeur de soufre macabre Incitation guerrière à la vengeance Et  Que de rage au ventre la vielle femme Soufrière Réincarnée en héros ne vienne à son tour Gronder

A l’ombre de tes seins

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A l’ombre de tes seins Laisse-moi transporté, vaincu indolent, par la houle torride de tes flots et… à tâtons chaton lové, consentant ivre à l’ombre de tes seins, mon être plongé dans ton élixir magnétique. Que chaque crique de ton corps en festin de pulsions vienne célébrer l’union sacrée de notre flamme constellée. Quand dans le creux de mes mains les yeux fermés Je renifle animal le relief poli de tes montagnes envoûteuses, Je m’approprie fébrile assoiffé, toutes les essences qui font Toi. Les miaulements stridents émanant du fond de ton être en feu d’artifice de plaisir, étalé par mille éclats dans un ciel illuminé alors, font de moi l’amant viril d’un Univers transformé en femme lascive ô paradis d’étoiles ! Mes yeux transpercent ta galaxie et j'entrevois plus que l’invisible de tes sens. A l’ombre de tes seins laisse-moi couché, paralysé de ton nectar, ô futures voluptés de nos corps

Un visage dans la mer

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SUR LES TERRES VAINCUES Sur les Terres Vaincues Couvercle assombrissant Bouche de cachot, ville assiégée, ballon d’otages, concert d’apocalypse armaguédant les éléments. Macabre danse de fourmilière apeurée Femme et enfant en tourbillon d’effroi et d’émoi. Arbres nus, sexe arraché béant, fantôme de désolation, debout vent de mitraille ! Mitraille de vent ! avalant, dévalant, escaladant, et vomissant en lambeau demeures et pudeurs. Vacillant la flottaison de l’île chavire, latin des vents contre latin des humains ! Métal vaticinateur pour âme d’innocent, aiguiseur psalmiste de contre miroir, bourreau aporétique, balayeur de nécropole, nuit ocre germinative d’anti-furie. Métastase bariolée, pute scissipare, nécrose purulente de pustules abominables, apostilles divines qui, le temps mauvais après, sur sa nuque, en héros porte le soleil, phallus incandescent de renaissance pour

Noces Divines (Publibook)

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Extrait : Noces Divines. C'est alors que le Sachem de force prit la parole et son propos fut grave face à l'auditoire en désarroi : "Le temps renferme une mémoire une mémoire du Trou à Diable une mémoire noire de Bambara. Une mémoire du deuil bafoué que ne peuvent effacer toutes les eaux du globe". Ainsi souhaiterais-je vous dévoiler mon credo : Mon credo végétal mon credo de jazz mon credo de blues mon credo d'apocalypse et surtout mon credo de vagues de vagues survoltées au crucifix brandissant". "Les ouragans sont des esprits dérangés traduisant l'immense révolte inassouvie des par-dessus bord. Rugissement des vents colère des frères gémissants rappelant que l'Atlantique est un vaste cimetière ouvert coloré à l'eau roug