SILENCE !


SILENCE ! 


Silence !

Silence aux balances aux danses des fusions

Rythmées de biguine en quadrilles

De cadences de rampa en lipso de zouk

En soka de compas –

Volupté de sons

Que sont les pulsations déroulées

De mon sang de blues en blues …de crisse

En glisse que grise de swingue

En clisse que frémisse :

Envoûtant - ce jazz immortel ronronnant

Des paradis terrestres réhabilités

Pharmacopées de volupté

Morceaux célestes oubliés

Pêle-mêle par les Dieux alanguis.

Retrouvés reconstitués dépassés par l’âme

Mariage d’harmonies en dysharmonies

Salsa de claquements en clapotements de monuments

Solo dans ma chair meurtrie

De décibel en si vaines querelles –

Les clefs se mutent et se commutent sous les doigts

Magiques d’un Monk télescopique

En guise de signature de la prolongation du gospel

Des anges… : si sol la fa si la do ré… ?

Do ré la… !

Invitation musicale d’épousement des esprits

Sous la lancinante rebelle

Et plaintive d’un reggae en suspend dans l’air :

Étendard moqueur aux regards naïfs fouettés

Par la brise alors extasiée !

« Un Visage dans la Mer »

Ed. Alizés.



- ooOoo -

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

TERRE DE BLUES 2023, MON RESSENTI ! FORCES, FAIBLESSES ET AVENIR.

Grand-Bourg en flammes…

Que sommes-nous devenus ? NON à la fermeture du Collège de CAPESTERRE DE MARIE-GALANTE !