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La Guadeloupe dans son Environnement Caribéen sur le Plan Culturel.

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Contribution de Bernard LECLAIRE,  Chargé de la Coopération caribéenne à Ambition Guadeloupe. La Guadeloupe dans son Environnement Caribéen  sur le Plan Culturel.            Il est évident que l'un de nos plus gros chantiers à venir sera de nous efforcer à ancrer définitivement notre Archipel dans le paysage mental et physique de la Caraïbe.   Cette orientation est indispensable et ne pas la pressentir est un non-sens irresponsable !          Force est de constater que jusqu'à aujourd'hui, aux yeux de beaucoup d'entre nous, cette CARAÎBE dont nous parlons reste une chimère à défaut d'être au moins un rêve de développement dans les décennies à venir. Elle nous échappe par notre arrogance mais l’histoire finira un jour par nous dicter le contraire, et nous n’aurons alors plus que nos yeux pour pleurer ! Tout cela pour vous avouer le vide qui est à combler avant de nous sentir réellement Caribéens. Rien n’est véritablement fait pour invers

« Marie-Galante, paradis avant liquidation ! ou Sortir du Macadam ! » : Bernard LECLAIRE emprunte la voix du blues et des griots pour dire MARIE GALANTE.

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PRÉFACE DE SCARLETT JESUS. « Marie-Galante, paradis avant liquidation ! ou Sortir du Macadam ! » : Bernard LECLAIRE   emprunte la voix du blues et des griots pour dire MARIE GALANTE. "La poésie est mémoire baignée de larmes" Miguel Angel Asturias, "Châtiment des profondeurs", 1966.             «  Sortir du macadam  » , c’est se détourner d’une voie dans laquelle on se sent englué, abâtardi, aliéné. C’est se séparer d’une communauté dans laquelle on ne se reconnait pas pour, comme le fit le   nég mawon   quittant l’habitation, s’installer   endeyó,   entrer en rézistans .La métaphore qui est ici utilisée pour donner son titre au livret poétique de Bernard Leclaire indique clairement une voie à suivre : celle d’une rupture Bernard Leclaire se positionne donc ouvertement dans la tradition d’une poésie engagée. Celle du   Cahier d’un retour au pays natal dans lequel Aimé Césaire brosse le portrait d’un nègre soumis, «  le très bon nègre  »