ILS ONT SOUILLE MARIE ... L'ÏLE LA PLUS GALANTE DES CARAÏBES.

       

Ils ont souillé Marie ... l'île la plus Galante des 
Caraïbes.
 
 Ils ont souillé Marie ... l'île
la plus Galante des Caraïbes.  


          Maison RENAULT Grande-Savane. (le 15/03/14).
            
          Oui, Mes Chers Amis !
          Ils ont souillé Marie ... l'île la plus Galante  des Caraïbes. 

L'heure de nous-mêmes nous appelle et c’est maintenant, pas demain car il sera trop tard !
Grand-Bourgeois, Grand-Bourgeoises vous constituez un grand peuple, un si grand peuple que l’Égypte Antique vous regarderait avec envie.
Vous êtes désormais le Monde et ce monde-là a besoin de vous. Quand les grands Continents semblent ne plus croire en rien, se cognant la tête contre la vitre d’une éthique décadente, alors il vous revient, il nous revient de raviver le lumignon de l’espoir.

Aujourd’hui, Marie-Galante souffre et son âme exhale terriblement la tristesse absurde instillée dans son cœur.
Personne d'autre que nous ne sera là pour prendre, à notre place, les responsabilités qui nous incombent pour notre Île, pour notre Jeunesse, pour notre Avenir.  

Le bilan laissé par l’équipe adverse, sortante et bientôt sortie… est celui de la désolation, de la tristesse et de l’ignominie.
Nous ne l’acceptons pas ! Nous ne l’acceptons plus !

Ils ont échoué.
Ils ont brillamment failli. Le verdict est sans appel.
Ils ont été incapables d’insuffler l’aurore, ils ont été dans l’impossibilité totale  de créer le bonheur de nos enfants et, qui plus est, ils veulent tous nous enfermer dans l’inaction, la passivité et la réduplication d’une logique de l’échec.
Êtes-vous prêts à revivre, pendant 25 ans encore, sous le signe d’une telle trahison, d’une telle insulte et d’une telle nécrose ?

Aujourd'hui, regardez autour de vous, un champ de  ruine nous environne, l’ombre gagne et la désolation sont à nos trousses.    Fermetures, abandons, délaissements, morts et cadavres ! 
Il ne nous reste que nos yeux pour pleurer, et nos bras eux-mêmes ne peuvent plus s’étendre vers le ciel par tristesse et déshonneur.  Ils nous ont inculqué le formole, le vil formole des lendemains lugubres et obscures.
Mais, devons-nous pour autant, courber l'échine et accepter plus longtemps d'être les mendiants cérébraux de nos bourreaux avoués ?
Non ! Nous ne le voulons plus et nous ne l’acceptons plus ! 

Nous avons béatement accepté d'être les marionnettes d'une équipe qui, pendant 24 ans, qui veut dire, près d’un quart de siècle, n'a eu d’autres perspectives que ses projets personnels avec, en toile de fond, l’abandon total, intégral, définitif, de la ville et du Pays.  


Mes chers amis, est-ce réellement cela que vous désirez, pour vous et pour vos enfants ? 

Lorsque l’on ferme une école, c’est une prison que l’on ouvre en face et l’avenir qui s’obscurcit.  

Lorsqu’on laisse se disséminer une population qui passe de 18000 à 9000 habitants, c’est un Peuple que l’on assassine.
   Entendez-les pouffer, entendez-les glousser, entendez-les s’extasier et se glorifier de leurs méfaits et de leurs forfaitures !

Lorsque l’on ferme des Centres de Formation, c’est que l’on vient grossir de sa propre jeunesse l’effectif des geôles de Guadeloupe. Accepter une telle décadence, ce serait haïr son âme, son pays, son peuple et sa jeunesse ; ce serait comme uriner du haut d’une échelle sur sa propre histoire, sur tous ces morts qui ont quitté ce monde dans l’espoir demain du respect de leur Terre matricielle.

Lorsque l’on abandonne et que l’on ferme une vitrine comme celle de la « Maison de Marie-Galante » ouverte sur la place de la Victoire de P-A-P, n’est-ce pas souiller volontiers dans un échec  avilissant et sordide l’image d’un Pays naguère debout et plein de vaillance?

Lorsque l’on démolit les fonds baptismaux d’un hôpital qui a vu naître tous les grands Marie-Galantais, n’est-ce pas baisser rideau sur l’histoire et la mémoire du peuple ?

Lorsque l’on verrouille, on barricade, on quadrille de la sorte un lieu de culte comme l’Église « Notre Dame de Grand-Bourg » 24 ans durant, empêchant ainsi la population de se retrouver en toute spiritualité, alors je crie au sacrilège et je m’en remets à celui qui est au-dessus de nous, imaginant son courroux et sa colère.
Je dis malheur à ceux qui ont détourné l’argent de la réfection de ce lieu de culte au détriment d’une autre structure !

Lorsque l’on met plus de 22 ans, depuis le passage de l’ouragan Hugo en 1989, pour enfin refaire la toiture du Château de Murat, quand on sait que ce lieu est le site majeur et incontournable de la réussite touristique de l’île, alors je crie au sacrilège !

Lorsque l’on prive toute une jeunesse de lieux de loisir et de sport en les délaissant à l’oisiveté  et à la délinquance, je dis là encore, quel crime !

Je parle du Stade de Foot, je parle du Centre Multi-sports de Tivoli, je parle des fameux terrains de Tennis toujours en sommeil prolongé, je parle enfin de cette Base Nautique qui brille par sa triste fermeture  depuis plus d’un an, et qui, bientôt sans même avoir servi, sera en réfection pour une mutation vers une autre vocation, faute d’avoir été bien pensée et structurée.

Lorsqu’un responsable politique autorise et légitime la fermeture des services de Maternité et de Chirurgie dans le nouvel hôpital de Ducos,  allant jusqu’à la justifier et mathématiser  un tel crime, oui, je m’interroge et la question que je pose est la suivante : aurions-nous raison perdue pour être  à ce point les fossoyeurs de notre propre Pays ?

Qu’avons-nous donc fait à Dieu pour mériter et hériter d’un tel cortège de puanteurs, de désolations, de rachitisme, de "rabougrissements", d’incompétences, d’insolences et d’incapacités?

Mes chers amis !

Lorsqu’on délaisse encore volontairement de la sorte tout le monde agricole, l’Usine de Grand-Anse, notre seule et dernière usine témoin de notre histoire et de nos luttes légendaires, tout le monde agricole, le monde de la canne, cette plantation qui a fait et qui fait toute la richesse du Pays Marie-Galante. On a de fortes raisons d’être définitivement convaincu de l’inefficacité des prédécesseurs.  
Qui parle au nom de ce peuple du terroir ? Qui a défendu et qui défend encore aujourd’hui l’activité agricole de ce peuple vaillant ? Il y a un seul et vous le connaissez. Je dis là encore : sacrilège de sacrilèges !

Je vous le dis, il n’y aura pas de développement touristique au détriment du secteur agricole, il n’y aura pas d’abandon de la filière « canne-sucre-rhum » pour une activité inconnue ou hypothétique.
L’économie est une chaîne où chaque maillon doit servir et consolider l’autre et tous les autres. Nous devons préserver l’acquis et développer d’autres secteurs économiques, et ce n’est qu’à ce titre que Marie-Galante retrouvera ses lettres de noblesse.

Lorsque l’on ferme définitivement et que l’on abandonne de la sorte l’Aérodrome, autrefois dans l’histoire du Pays un poumon du désenclavement, sans jamais alerter ni l’État ni les Collectivités Majeures sur l’inactivité de cette structure, nous disons là encore qu’il y a crime contre Marie-Galante.
Et le pire, c’est que ceux qui ont la charge de défendre le Pays, encore une fois ont échoué. Ils sont parvenus à la perfection de l’horreur.
C’est pour tout cela que vous devez, que nous devons, sans appel aucun, les sanctionner sévèrement le 23 Mars prochain afin de mettre un terme à cette longue agonie, à ce long,  ce trop long règne du calvaire, à l’encontre d’une île qui mérite de se tourner vers la modernisation de ses structures, pour l’épanouissement de sa Population.

Allez voir vos fils, allez voir vos filles, allez voir vos parents, vos voisins et voisines, soyez messagers, soyez porte-parole, soyez témoins, soyez fidèles, soyez apôtres, soyez prophète, soyez messie …mais de grâce, allez, allez vite, courez  et dîtes-leur qu’il y a urgence, qu’il y a le feu et péril en la demeure marie-galantaise, et que désormais, il va falloir que chacun prenne ses responsabilités pour l’Histoire et que nous sortions de cette hécatombe, de cette léthargie,  de ce cataclysme, de cette descente aux enfers qui nous guette de plus en plus si nous ne faisons pas preuve enfin de vigilance et de réactivité.  

Alors chers amis Osez ! Osons !

Tenez-vous debout et n’ayez pas peur ! Nous sommes là, avec vous, nous sommes  à vos côtés afin que demain soit plus sain,  plus beau et bien plus apaisé qu’hier.
Lorsque l’on voit l’état de délabrement du Port de Folle-Anse, ce port qui devrait faire l’objet de quelques transformations pour remplir sa double vocation de port sucrier et de port de croisière. Nous avons maintes fois expliqué qu’il faudrait que les paquebots puissent accoster afin de verser une patente à la Commune, que cette structure est indispensable au développement réel de la croisière sur l’île.
Là encore, nous ne pouvons que constater le manque d’envergure, d’imagination, d’esprit d’innovation et de perception de cette équipe cyclopéenne et manchote dans une conjoncture où la mondialisation se nourrit de l’inertie des peuples vides de projets. 

Lorsque la Communauté de Communes de Marie-Galante, relai, moteur, tremplin du développement de l’île s’esclaffe devant un mono-évènement comme le Festival Terre de Blues, de toute évidence l’unique et ultime mini-réussite de 24 ans d’inertie et de laxisme légendaire. Il y a là encore matière à nourrir constat d’échec de ceux qui a priori se glorifient d’avoir un bilan ô combien extraordinaire. Mais, le peuple n’est pas dupe !

On a alors le droit de se demander pourquoi cette structure s’est cantonnée à réaliser sur l’année ce seul évènement alors même qu’il paraît logique que trois ou quatre grands évènements de mêmes envergures devraient venir redorer l’éclat de la morosité ambiante où nous nous engluons.
Alors pourquoi ?
Je dis paresse et fainéantise, manque d’imagination et d’ouverture d’esprit.

La Communauté de Communes gère l’Office du Tourisme dont l’acteur principal est le second de la même Communauté de Communes. Mic et mac et mac et mic, à ne rien comprendre, nous nageons dans les méandres d’un des sophismes les plus amphigouriques de la pensée humaine.

Aussi, mes chers amis, je ne sais pas qui a eu cette idée folle (pas d’inventer l’école) mais de l’architecture de cette bâtisse mais franchement, il faut vraiment quelque part, être un être torturé et tortueux pour trouver quelconque esthétique là, où se trouve cette structure pour une telle réalisation.

Je n’ai rien contre les « cases en gaulettes », il s’agit-là d’une tradition marie-galantaise du passé mais, à en réaliser une géante, comme s’il n’y avait que ça qui ressemblait aux Grand-Bourgeois pour se tourner vers le progrès et le moderne.
Je dis quelle idée rétrograde, passéiste et arriérée.
Je dis haut et fort que cette construction ne ressemble à rien et qu’elle est une faute de goût manifeste comme tout le reste du fait, du non fait et du laisser et du délaisser pour compte.

Cela me permet de comprendre sans accepter l’état de délabrement dans lequel se trouve la rue de la Marine et là, je le dis jusqu’au Troisième Pont, je ne décolère pas.

Dans la série des fautes de mauvais goûts, en débarquant de l’appontement en remontant jusqu’à la triste plage du Troisième Pont, on se rend vite compte que cette ville a été le théâtre d’un architecte dont le génie n’avait d’égal que la « fécalité » de ses absorptions maléfiques.  
 
Lorsque l’on se rend compte qu’un bilan de 24 ans pourrait tristement se réduire au fait d’avoir renommé deux rues à Grand- Bourg, la rue Jeanne d’Arc et la rue du Presbytère, on ne peut que plaindre le passé en voulant vite penser à l’avenir, afin de rectifier le désastre pour désormais faire de Grand-Bourg une ville en action digne de sa vraie renommée passée et de sa fierté future.

Mes très chers amis, on pourrait ainsi encore rallonger la liste , l’abattoir,   le dernier qui fonctionne branli-branlant et l’ancienne structure qui est devenue un dépotoir. L’avenue Marcel Etzol en travaux depuis des lustres, l’appontement de Grand-Bourg avec son enrochement vulgaire et feuillu, toujours aussi inachevé depuis plus de 20 ans.

La zone de Tivoli où des familles  vivent dans l’insalubrité, et où les structures de la ville comme la Salle des Fêtes, mériteraient bien une sacrée couche de ravalement.

Je n’ose même pas aborder le Palais de Justice qui aujourd’hui serait hélas transformé en appartement privé. A croire ici, depuis 24 ans le temps s’est arrêté et les dieux sont tombés sur la tête où on se demande jusqu’à aujourd’hui même : « tiens mais pourquoi – on a tout fait – on s’est sacrifié en restant ici – on ne reconnaît pas nos efforts – notre travail – notre réalisation ».

N’est-ce pas que Grand-Bourg est une ville merveilleuse et extraordinaire  où tout est magnifique à croire et à penser qu’il n’y aurait plus rien à rajouter à l’excellence du népotisme, de l’impérialisme voire de la petite royauté en herbe des piquants Saint-Domingue et des acacias de Bambaras.

Mes très chers amis !

Le 23 Mars 2014 sera le jour de Saint Victorien, quelle prémonition ! Le jour de la Victoire, le jour de la délivrance … et je vous demande alors, je vous exhorte, je vous missionne, je vous supplie … de bien vouloir définitivement prendre votre destin entre vos mains, il est temps, grand temps que ce Pays puisse enfin jouer son rôle de moteur dans l’histoire de la Caraïbe. Il est temps que ce Pays soit respecté pour son intelligence légendaire et sa capacité à dire demain.

Renvoyons les nuls à l’école du défaitisme et de l’échec.       Le cocotier à deux têtes avait déjà parlé … et ils n’ont rien entendu de son propos prémonitoire et voilà que nos ancêtres nous ont envoyé le végétal tricéphale,  celui de la trilogie, celui de la trinité et du chiffre triangulaire. Ils n’ont toujours rien compris, hélas ! 

Lisons la lecture du ciel. Lisons et écoutons le message de ceux qui nous fondent, alors le Pays sera le drapeau de notre réussite.

En fait, le dossier est tristement accablant.
Seule une cécité incurable pourrait nous empêcher de comprendre qu’il ne peut rien sortir de l’équipe en place.
Nous leur avons laissé leur chance et le temps de faire leur chance.
Laisser perdurer le vide serait suicidaire.
Il faut balayer de l’Histoire de notre Commune cette équipe stérile et stérilisante.  

Merci de votre écoute.

BL

Le, 15/03/14 - Maison Renault.



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