Tribune des débats 26/5/2009 Bernard Leclaire La Guadeloupe n’est pas un état souverain !
Tribune des débats 26/5/2009 Bernard Leclaire
La Guadeloupe n’est pas un état souverain !
RÉFLEXIONS SUR
LE « RÊVE » GUADELOUPÉEN !
Publié le mardi 27
janvier 2009 16:44
Ce qui se passe aujourd’hui
dans notre Pays de Guadeloupe n’est que la résultante de la faillite des
politiques publiques jusque-là menées, calquées sur des modèles extérieurs et
en complète inadéquation avec les réalités historiques, géographiques, sociologiques,
culturelles… Pour les avoir ignorées, le pays se trouve aujourd’hui confronté à
une situation désastreuse dont nous ne mesurons pas l’ampleur.
Pour mieux les appréhender, quelques réflexions s’imposent.
La
Guadeloupe est sous pression depuis vingt ans. De l’amélioration du niveau
social qui s’imposait dans les années soixante, on est passé à un autre
extrême, cette pseudo modernité d’aujourd’hui, sans se soucier du mal qui se
répandait autour.
A-t-on
seulement pris le temps de s’interroger sur ce qu’il convenait réellement de
proposer ou mieux d’interroger les intéressés sur ce qui leur
convenait ?
Cette
perte de temps supposée de la part d’une élite au pouvoir, sans vision sur
l’avenir et obnubilée par le modèle dominant révèle aujourd’hui la profondeur
du gouffre qui sépare les attentes du peuple du modèle qui lui est proposé.
On
a pensé à ériger des tours de béton comme des étendards de succès politiciens
mais on a oublié l’homme, l’Homme Guadeloupéen et l’âme guadeloupéenne !
Le « rêve »
Guadeloupéen, n’est-ce pas la naissance d’une conscience guadeloupéenne et
n’est-elle pas d’ailleurs de la responsabilité de Tous ?
Ce
rêve a été mis à mal par un misérabilisme entretenu, et une répression farouche
de toute tentative de remise en cause de l’exploitation coloniale, par le
pouvoir.
Tout
cela n’a pourtant pas empêché l’éveil des consciences auquel on assiste. Et de
ce fait, je crois que notre plus belle performance depuis, est la réussite
intellectuelle amorcée depuis les trente dernières années.
On voit désormais le Monde tel qu’il Est !
Plus personne n’est dupe ! Où l’on grugeait nos aînés, les générations
d’aujourd’hui ne l’acceptent plus !
D’ailleurs, cette évolution des intelligences est mondiale !
L’Homme en général n'autorise plus n’importe quoi et tout le monde aspire
dorénavant au « droit à l’existence » et le
Guadeloupéen aussi !
La
Société de consommation a investi l’esprit des adultes mais surtout de nos
jeunes qui ne connaissent malheureusement, que cette vie-là !
Nos
enfants ne savent pas ce qu’est d’aller « charroyer de l’eau des
mares » pour la toilette matinale.
Nos
enfants ne savent pas ce qu’est d’apprendre les leçons à la lumière de la
bougie.
Nos
jeunes ne savent pas ce qu’est la valse matinale des tinèt, et autres …j’en
passe.
D’où
leur impossibilité naturelle à accepter la situation qui perdure et qui empire
sans la démonstration surprenante de leur insatisfaction sociale.
A
une époque, on partait en Métropole faire des études dans l’unique objectif de
revenir au pays pour faire progresser sa terre natale.
Depuis
une dizaine d’années la donne a changé. La nouvelle génération part faire des
études au Canada, aux Etats-Unis, dans la Caraïbe …mais dans l’esprit de
s’établir à l’étranger.
POURQUOI ?
C’est
un signe fort qui signifie que le Pays ne retient plus ses enfants. La crise
économique et le chômage endémique qui sévissent depuis quelques années ont
désormais fermé les portes de l’Avenir.
Nombreux
sont les couples qui plient bagages pour retourner vivre en Métropole ou
ailleurs.
Beaucoup
d’Antillais qui atteignent l’âge de la retraite en France, ne reviennent plus
passer leurs vieux jours dans leur pays d’origine.
Ce
sont-là, des paramètres qui devraient nous imposer maintes réflexions !
Le
fait que les Îles du Nord soient passées en Collectivité n’est pas une simple
question administrative !
Le
fait que les Îles du Sud commencent à affirmer leur ras-le-bol avec la
Guadeloupe n’est pas un simple phénomène de mode !
Posons-nous
encore une fois des questions ?
On
a trop la monomanie du laisser pourrir. On pense toujours que l’autre est
un ignare en face, et que l’on a la science infuse. Cette attitude pousse
toujours au conflit et lorsque la situation explose, il est déjà trop
tard !
Avons-nous
toujours la communication adéquate pour désamorcer et éviter que les choses ne
dégénèrent ? Avons-nous le sens de l’anticipation ?
Nous
aimons les bavardages et les situations conflictuelles. C’est même un héritage
français dans lequel nous excellons !
C’est
dans un esprit de combat de chefs, de gros bras, où personne ne gagne, et
surtout pas le peuple guadeloupéen, que nous cherchons toujours à régler les
problèmes.
Il
faut croire que les Politiques successives issues de l’hexagone depuis la
départementalisation se sont bornées à vouloir transposer un schéma
macro-économique dans un archipel microscopique. Or il se débat chez nous une
micro-économie basée encore sur des signes forts d’un schéma esclavagiste.
Notre
micro-économie vit de la monoculture de la canne à sucre où il n’existe aucune
autre forme de production exportable, viable et capable d’auto
nourrir la population.
Tout
est basé sur le jeu pervers de l’importation !
Incapable
de s’auto suffire, la Guadeloupe est esclave de la France, cette mamelle
nourricière indispensable alors à sa survie alimentaire.
Cette
terre n’est plus que le théâtre de toutes les expérimentations consuméristes
pour des développements à grande échelle vers le marché national.
Nous
ne sommes plus qu’une vitrine capitaliste pour un système qui se veut
mondialisation et planétarisation.
Est-ce
à croire que la Guadeloupe puisse résister, survivre ou se développer avec un
tel dessein ?
La
Francité veut depuis la décolonisation nous intégrer et pourquoi pas nous
absorber parce que probablement nos Politiques n’ont jamais su jusqu’ici
réfléchir à un Modèle de développement économique Guadeloupéen.
Etre
partenaire de la France ne signifie pas le rejet de la France ! Il
serait grand temps que la Guadeloupe fasse des propositions fortes sur
« SON CHOIX » de développement économique, social et culturel.
Revenons
à notre Jeunesse qui entend désormais parler de parachutes dorés, de
spéculations boursières, de rémunérations mirobolantes de PDG et de cadres dans
les grandes Entreprises.
Ils
entendent parler des gains du millionnaire, des dessous de table pour avoir des
marchés, des casses, des contrebandes, des deals, des enrichissements faciles
par la drogue et toute cette économie souterraine dévoilée au cou des boss et étalée au grand jour par des 4X4
pléthoriques sur nos routes.
Dans
le domaine sportif ils entendent spéculer sur les salaires sur-exagérés dans le
foot, le rugby, le tennis, le golf …et ne parlons même pas de la F1 !
La
démesure règne en maître et seigneur grâce à son phantasme matérialiste
constamment alimenté par le « toujours plus ».
Tout
cela est très tentant !
On
est bercé par cette pluie de milliards faciles qui n’a qu’un but d’aveugler
et meurtrir l’esprit des gens !
J’en
veux pour preuve le matraquage des spots publicitaires en télévision, dans la
presse écrite, sur les panneaux sauvages, et la prolifération de carte de
fidélité dans les magasins poussant à une boulimie des achats pour
l’endettement des ménages !
Le
coup du « acheter aujourd’hui et payer dans quatre
mois », ou « oui vous pouvez faire dix chèques
antidatés »… ; à peine sortis des fêtes de fin d’année on vend
déjà la galette des rois, on parle déjà de carnaval, on est déjà à Pâque ainsi
de suite …dans une spirale infernale de la consommation.
Dans
cette société, on est passé du capitalisme originel au capitalisme libéral, de
l’ultra libéralisme au capitalisme sauvage où les riches se sont enrichis en
dépossédant les Entreprises pour gonfler les actions en Bourse.
L’argent
facile est l’appât rêvé, on veut tout et tout de suite ! On méconnaît le
goût de l’effort et de l’attente. L’impatience de la réussite et de
l’enrichissement pousse l’homme à la perversité.
Contrairement
à nos aînés, qui ne souhaitaient que pouvoir nourrir leur famille,
la génération d’aujourd’hui, en plus des richesses, veut la
« notoriété ».
Comme quoi, l’Image devient un
objet de supériorité monnayable en toute indignité et ce quelque soit le prix.
Au
résultat, le manque de surveillance et de régulation du système a mené le monde
tout droit à la crise que nous vivons.
Une
crise qui passe par l’argent, le « pouvoir d’achat », mais qui va
beaucoup plus loin en engendrant un dérèglement psychologique collectif.
Crise
oui ! A tel point que les gros maigrissent et les maigres meurent !
Une
situation qui pousse les gens à la famine ou pire, qui transmet un
sentiment de frustration, d’impuissance, et d’échec de soi. Une société du
voyeurisme où ceux qui réussissent étalent comme des trophées, à
profusion, leurs signes extérieurs de richesse.
Plus
grave dans ce chaos, c’est l’homme Guadeloupéen en définitive qui va mal.
Lui, qui jadis était sensé être le chef de famille, il ne supporte plus le
regard de sa compagne et de ses enfants face à son échec pécuniaire.
Il
finit par s’esquiver, préférant vivre en multipliant ainsi les compagnes tous
les deux ans sans pour cela se fixer.
C’est
la famille Guadeloupéenne qui se disloque et nous avons comme résultat
cette délinquance exponentielle qui gangrène notre Société.
Le
père n’est pas, le père n’est plus ! L’homme Guadeloupéen macho qu’il est,
refuse ce sentiment de honte dans une société qui ne reconnaît plus son
« droit au travail » et, où il a l’impression qu’il faille soulever
des montagnes au sens propre pour exister et pour faire exister sa famille.
Ce
qui se vit mal en France se vit terriblement plus fort dans la douleur ici. Il
y a le poids de la Culture ! Nous étions un peuple qui se targuait de ne
pas imposer le travail à notre compagne et le seul salaire du père faisait
vivre la famille.
Aujourd’hui,
la Francité s’est étalée et deux personnes qui travaillent dans une famille
n’arrivent plus à équilibrer un budget.
C’est
que l’Etat a laissé le Patronat et les Spéculateurs diriger le monde
économique, se retirant progressivement des régies et bradant tout
investissement étatique ou semi-étatique, il ne contrôle plus les flux
monétaires circulant.
L’Etat
a créé un Etat dans l’Etat. Il fallait aussi qu’il trouve un moyen astucieux
pour le financement des Partis Politiques. Tout le monde sait comment cela se
passait et comment cela se passe encore !
Ceux
qui détiennent les grands marchés publics sont ceux-là mêmes qui arrosent les
propres pourvoyeurs pour continuer à exister et à profiter. L’histoire du
cercle vertueux !
L’état
a nourri une pieuvre par son capitalisme aveugle, irresponsable et
égoïste sans jamais être capable de tenir compte de l’éthique, de la bonne
répartition des richesses, du respect de ce triptyque qui fonde la République :
Liberté – Egalité – Fraternité.
En
effet, pendant que l’intelligence générale s’améliorait, d’aucuns ont continué
à profiter de la situation, alors qu’une autre tranche de la population, malgré
des efforts surhumains, n’arrive pas, n’arrive plus à joindre les deux
bouts, allant parfois même à perdre l’acquis par la saisie immobilière.
Dans
les années Mitterrand, l’Etat a pu relancer et maintenir la consommation des
ménages, grâce aux recrutements tout azimut de fonctionnaires. Aujourd’hui, ce
même Etat n’a pas la trésorerie pour relancer la consommation par l’embauche
publique.
D’ailleurs
les Collectivités se retrouvent dans la même situation de pléthore où la
moindre embauche supplémentaire risquerait de déstabiliser leur budget déjà en
mauvaise posture. Et c’est là, un énorme problème !
Comment
faire pour relancer l’économie ?
Des
années électoralistes et du clientélisme on a sabordé toute éventualité de
recrutement de jeunes du niveau cadre B ou A. Il se pose dans ces Collectivités
un véritable problème d’efficacité des services puisque 90% de ces
fonctionnaires sont d’un niveau trop bas. De surcroît, ils refusent tout projet
de formation ou de perfectionnement.
Dans
cette société fonctionnarisée à outrance, même cette classe désormais, n’arrive
plus à équilibrer son budget et, encore moins à réaliser des économies pour
relancer la consommation.
Par
déduction, on peut d’ores et déjà affirmer que la suppression des 40 % de vie
chère dont bénéficie la fonction publique serait la mort totale de la
Guadeloupe !
L’Etat
« papa De Gaulle » est terminé !
L’état
Rmiste et subventionniste n’a plus les moyens de son assistanat
institutionnalisé. Les liquidités se sont envolées dans les pertes colossales
des banquiers spéculateurs. Et ils sont encore les premiers à vouloir continuer
à spolier et à piller les fonds de l’Etat par des aides détournées !
Dans
ce système, on a tendance à oublier que l’argent de l’Etat est l’argent du contribuable.
Personne
n’est dupe de ce qui se passe et les populations vont se rebeller de plus en
plus.
J’affirme
qu’une explosion sociale n’est pas chose impossible si des mesures urgentes ne
sont pas prises !
Les gens et les jeunes en
particulier ont l’impression d’avoir été grugés par les politiques
menées et par les 15% de la population qui détiennent toutes les richesses du
Pays.
La
Guadeloupe ne peut trouver son équilibre avec une telle statistique de
cinquante mille demandeurs d’emploi !
C’est
impossible et impensable !
Pour
ce qui est du passage à l’euro rien n’a été maîtrisé ! Il serait grand
temps de le dire, l’Etat encore une fois, a laissé faire les Banques, les
Trusts et les Firmes et on ne nous dit pas toute la Vérité sur les méfaits de
cette monnaie !
L’EURO
EST UN ÉCHEC ! IL FAUT LE DIRE !
Les
prix se sont littéralement envolés et tout a été multiplié par six, surtout
pour tout ce qui est des denrées de première nécessité.
Tout
ce qui valait 1F
est passé à 1€, mais on oubli que 1€ équivaut à 6.50F.
Dans
une telle anarchie économique du coût de la vie, il n’y aura pas d’autre issue
que l’implosion qui va précéder l’explosion !
On
se rend compte que la Société capitaliste n’a pas su maîtriser ou a
volontairement laissé filer la vraie valeur de l’argent par rapport à la
chose à acheter. D’où un décalage et une incompréhension totale de notre
réalité !
Il
est effrayant qu’en 1976 un immeuble en béton R+2 puisse coûter 200 000 francs
et qu’aujourd’hui pour réaliser le même immeuble qu’il faille dépenser 500 000
euros.
Il
y a là, une démesure totale pour ne pas dire une folie installée et légiférée
qui conduit tout le monde droit à l’abattoir !
Au
fil du temps les populations se sont fortement urbanisées, tout le monde vit
dans les villes, on a rejeté les vingt dernières années les terres et les
campagnes. La nouvelle génération est essentiellement citadine !
Or,
la Société Guadeloupéenne, à chaque moment difficile a toujours su
résister grâce à sa production propre et à son autoconsommation.
La
société Antillaise se basait sur l’entraide, la proximité et le bon voisinage…
tout cela n’existe plus !
En
tous cas, plus suffisamment pour servir de réseau de subsistance en attendant
des jours meilleurs !
Il
est à remarquer que les revendications d’aujourd’hui sont incommensurables. Je
vois très difficilement l’Etat Français pouvoir être en mesure rapidement de
porter une réponse positive à plus de cent vingt trois points urgents de
réclamations.
Des
questions en plus qui, inévitablement pour satisfaire la population n’auront
pas de réponses fiables dans ce même Système en place.
Le
total global des points de revendications se voit multiplier par deux si nous
rajoutons les questions annexes et collatérales venant directement ou
indirectement des points essentiels.
La
« Question » des Îles du Sud ne figure même pas à la table des
négociations. Or, elle est d’importance pour ces îles qui se meurent depuis
plus de vingt ans par un dépeuplement hémorragique.
Vu
l’ampleur des points de revendication, il faudrait arrêter la Guadeloupe
pendant plus de 365 jours arithmétiquement pour être en mesure de répondre de
manière sensée et honnête. Il est question de trouver des solutions fiables,
pérennes et non des mesurettes.
Pour
ce faire :
-
Il faudra commencer par s’asseoir autour d’une table de réflexions afin
de définir clairement les chantiers et les actions à mettre en place.
-Il
s’agira nécessairement de lister tous les points de
revendications touchant l’économie, le social et le culturel.
-Il
sera indispensable de mettre en place un agenda, un calendrier de travail dans
le temps avec les décideurs, par secteur d’activité propre et respectif
afin de faire des propositions pour améliorer le système.
-
Il s’agira ensuite de rassembler tous les Corps dans une « Synthèse
globale » consensuelle afin de voir dans quel contenant pourra se réaliser toutes ces
actions.
-Ce
contenu sera défini dans le possible immédiat, le court terme, le moyen terme
et le long terme.
-Il
faudra dresser un programme de réalisation qui sera lissé dans le temps
sur au moins cinq ans en fonction des urgences.
-Le contenant, c’est le Peuple Guadeloupéen lui-même
qui doit en décider. Toute action économique doit être forcément guidée par une
Action Politique.
Cette politique tournée
sur l’Avenir doit répondre à 3 critères :
-Quel
statut voulons-nous avec la France ?
-Comment
fortifier l’économie Guadeloupéenne ?
-Quelles doivent être nos
relations humaines et économiques avec la Caraïbe ?
Pour
cela, aux Guadeloupéens alors d’élire et de proposer les personnalités qu’ils
veulent pour mener à bien le tournant des réformes par la voie
démocratique !
Aux
Guadeloupéens, par le vote de définir dans quel statut et rapport avec la
France ils souhaitent amorcer leur devenir !
Toute
autre approche serait hâtive, sous la pression et suicidaire. Nous sommes une
force de propositions mais plus que cela, nous devons faire preuve de
méthodologie et de pragmatisme.
Aussi,
le Guadeloupéen doit pouvoir faire confiance à ses représentants. Nous devons
dès lors, faire appel aux compétences et à l’excellence pour réussir à amorcer
avec confiance ce New Deal. Il nous faudra l’entente, le consensus,
l’harmonie et le même amour de la Guadeloupe, tout en nous respectant
pour démontrer aux générations à venir notre Sens des Responsabilités.
Si
nous loupons ce tournant, pris dans l’étau de la crise économique
mondiale, notre Société va droit au mur.
Si
les réponses apportées à la crise que traverse notre société sont adéquates,
porteuses d’avenir et innovantes, elles conduiront, nous l’espérons, à
l’apaisement auquel a droit notre population ; dans le cas contraire, on
aura perdu une opportunité de plus, et plus dur sera le réveil.
De
Barack Obama, je ne tiendrai qu’une phrase qui claque comme un slam :
Yes, we can too ! OUI, NOUS POUVONS,
AUSSI ! Et mettons-nous au travail pour la Jeunesse de cette
terre de Guadeloupe. OSONS !
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