Que se passe-t-il encore sur cette île ? Après les Collèges, maintenant le Lycée.

 

Que se passe-t-il encore sur cette île ?


                    Que se passe-t-il encore sur cette île ?

 

À Marie-Galante, les grilles du lycée Hyacinthe-Bastaraud, à Grand-Bourg, sont restées fermées, ce lundi 13 mars. Les élèves de la filière Hôtellerie/Restauration (HR) entendent poursuivre leur mobilisation « toute la semaine, tant que personne ne viendra discuter avec nous pour régler certains points et apporter des solutions », prévient Dylan Viator, élève de Terminale Bac pro HR, au lycée Hyacinthe-Bastaraud (Grand-Bourg).

 

Les élèves dénoncent le manque « de moyens financiers », de matériel d’apprentissage, notamment la cuisine du lycée, toujours « en travaux ». Pour les élèves de Terminale, les épreuves du Bac ont débuté en janvier en maths, sport… D’autres certifications étant à venir, il y a matière à s’inquiéter, notamment pour les examens pratiques censés se dérouler en cuisine…

 

"Je comprends l’inquiétude des élèves, assure Suzie Martias-Dorville, proviseure du lycée Hyacinthe-Bastaraud. Mais, ces difficultés ne datent pas d’aujourd’hui et ils ont été informés des différentes étapes avant la livraison de la cuisine. Je suis un peu surprise qu’ils se décident aujourd’hui à manifester."

 

« Nous essaierons de trouver des solutions. »

Suzie Martias-Dorville, proviseure du lycée Hyacinthe-Bastaraud.

Concernant les prochaines épreuves pratiques du bac pour lesquelles les élèves affirment avoir eu « deux TP avec fabrication de crêpes au menu », la proviseure précise qu’une « procédure a été mise en place avec l’accord de l’inspectrice pour faire au mieux. Mais, forcément, l’absence de cuisine sur place pénalise. Pour la partie pratique, ce sont les profs qui évaluent les élèves quand ils sont prêts. Pour l’enseignement général, les professeurs ont été présents toute l’année, il n’y a pas eu de souci de ce côté.

 

Aujourd’hui, je ne sais pas quoi leur répondre de plus que ce que j’ai pu mettre en place dans l’établissement.

 

Nous essaierons de trouver des solutions, mais je ne sais pas lesquelles, si la Région ou d’autres responsables ne s’engagent pas. »

Les élèves, eux, maintiennent leur mobilisation en attendant des réponses concrètes.

 

Cécilia Larney.

 

 

              Les Lycéens de Grand-Bourg Marie-Galante sont en grève.

 

Un établissement dans lequel les enfants apprennent l'hôtellerie et la restauration, il n'y a pas d'appareils et les ustensiles indispensables en cuisine pour travailler font lamentablement défauts.   

Les salles sont en travaux des mois durant, cela  remonte du début de la rentrée scolaire 22-23.


Les jeunes sortant de Guadeloupe peuvent disposer de leur chambre qu’à partir du lundi soir, quand ils rentrent de week-end. Ils sont dans l'impossibilité de pouvoir se reposer et même d'être en mesure de prendre une simple douche.

 

Les parents déboursent tout de même 2 400 euros à l’année. Comment alors motiver des jeunes à vouloir s'investir sur Marie-Galante ? 

Une île où tout est galère et accouchement au forceps. Y a-t-il un pilote dans l'avion ? 

 

- On n’entend pas les Élus de l’île.

 

- Y a-t-il un député dans cette Circonscription ? 

 

- Où est la Région Guadeloupe ? Responsable a priori de l’intendance des lycées.  

 

- Où est le corps enseignant — où sont les syndicats ?

 

- Marie Galante subit son agonie et personne ne bouge. Une bien triste réalité. 

 

Je dis très simplement qu’il va falloir que ça change ! 

 

 

Bernard Leclaire.

Président du CIPPA.


GB le, 14/03/23

 

 

 

 

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