QUELLE EST LA VRAIE PROBLEMATIQUE DE L'EAU ?


QUELLE EST LA VRAIE PROBLEMATIQUE DE L'EAU ? 




        Encore une fois              
Question de bon sens !   



                              Quelle est la vraie problématique de l’Eau ?


Trente ans durant on n’a pas entretenu les canalisations d’eau potable. Le monde pourtant chaque jour se modernise et les nombreuses nouvelles constructions entrainent un besoin toujours plus urgent de ce précieux liquide devenu alors, indispensable à tous les niveaux de la vie quotidienne des individus et à la survie même de l’humanité. 


Ainsi, l’usager dans la pratique l’utilisera de plus en plus, il en sera de même pour l’hygiène générale de notre urbanisation à outrance. Il est à savoir que ce besoin d’eau vient directement répondre à l’exigence d’un développement touristique représentant un pan très important de notre économie. Sans eau, nous savons indubitablement qu’il n’y aura pas de tourisme avec le risque supplémentaire de l’aggravation du chômage.  


L’Eau devient ainsi, un facteur essentiel du développement économique des territoires et ce sujet plus qu’omniprésent nous brûle les lèvres des décennies depuis parce que de vraies solutions tardent à venir. Or, l’accélération de la détérioration du réseau des canalisations s’accentue en entrainant inévitablement insatisfaction et colère des citoyens. Les familles n'en peuvent plus des tours d'eau intempestifs et parfois même des coupures de plusieurs jours. Cela parait impensable en plein XXIᵉ siècle et qui plus est, avec la pandémie du COVID-19 qui est loin d’avoir dit son dernier mot.  


Triste réalité pourtant, un vrai retour « an tan Sorin » ! Est-ce tolérable ?


Ce problème de l’eau est-il spécifique à la Guadeloupe ?


A priori non, le problème est identique en Martinique, on fait le même constat en Guyane et ailleurs dans le reste des Outre-mer les populations vivent une détresse similaire pour ce besoin certes élémentaire. On dira même qu’il est devenu « National » puisque 20
% de l’eau se perd en France toujours à cause des canalisations défectueuses. C’est une calamité qu’il va falloir dénoncer avec plus de force.  On ne peut plus, on ne doit plus accepter cette forme de régression sociale.


Nous constatons que cette problématique nous échappe totalement et, il faut ipso facto le dire, l’État aurait dû des lustres depuis, s’inquiéter de cette gestion hasardeuse qui n’est qu’un rendu pour un prêté. L’État est la seule entité compétente et capable désormais d’interroger qui de droit sur le passif de cette pseudo administration. Indispensablement, il s’agit dès lors de revoir dans un esprit d’exigence citoyenne, tous les moyens et mesures possibles afin de régler au plus vite ce cauchemar sanitaire qui enfle.


Le but est de pouvoir définitivement assurer le bon fonctionnement et la bonne redistribution des besoins réels d’une eau potable saine et de qualité. Cela doit être général et pour l’ensemble des populations de France et des Outre-mer. La distribution de l’eau potable est un service élémentaire au même titre que la Santé ou l’Électricité. C’est une exigence d’État, cette problématique doit viser un état des lieux général pour une solution globale. L’erreur est de vouloir en faire une affaire par territoire, cela arrange l’État qui laisse courir la montre pour de petites opérations beaucoup moins onéreuses. 


L’État mieux que quiconque sait ce qu’il en est exactement de l’actif de l’Eau, nous ne sommes pas policiers mais, si nous laissons une fois de plus une structure X ou Y le soin de réparer et de remettre en place une redistribution « normalisée » de l’eau, il nous faudra déjà attendre un demi-siècle et de plus, il n’est pas dit que la solution sera quand bien même au rendez-vous.


Ce fut une époque où il y avait une Régie des Eaux pour le service public de l’eau et on n’a jamais été dans une situation aussi désastreuse. L’Eau doit redevenir un sujet régalien, rattaché à la souveraineté du Chef de l’État et à sa puissance gouvernante. Sinon les mêmes effets pervers se reproduiront quelques années plus tard et nous serons toujours, à ce sujet dans un perpétuel recommencement. 


La question se pose aujourd’hui et ce n’est ni un Maire, ni un Président d’EPCI, ni un Président de Région, ni un Président du Département, ou ni même un Préfet … qui pourra éventuellement résoudre de manière définitive ce vaste chantier.

L’État est l’État, ou s’il ne l’est pas, il y a problème ! 

Par conséquent, il revient directement au Président de la République de prendre immédiatement un « Plan Marshall Général » pour la Nation afin de sortir le Pays entier de cette impasse grandissante qui va jusqu’à spolier l’objectif premier de la modernisation des territoires.


Aucune autre entité actuellement n’a la capacité à résoudre un tel fiasco dans l’urgence et par ailleurs, solliciter quelconque organisme à trouver des solutions à ce problème consisterait à vouloir ramener un mort à la vie. C’est impossible ! Nous affirmons alors, que seul l’État sera à même immédiatement de refonder ou redéfinir totalement la gestion de l’Eau ? 


Revenir sur le passé ou sur le passif est peine perdue, on aura encore pour vingt ans, il faut agir maintenant et les solutions doivent être étatiques. Nous nous perdons trop longtemps déjà en contorsions stériles et nous ne nous rendons plus compte que l’État se paye le luxe même de pouvoir nous mener en bateau sans eau ! C’est le comble !  


Nous avons très bien compris, pas de responsable, pas de coupable ! Quoi faire en attendant, sinon que de tourner en rond en se renvoyant inlassablement la balle à tour de rôle. Nous en sommes constamment à la case départ, rien ne se fait, et quand on n’avance pas on recule. On s’amusera longtemps encore à coller des rustines sur des canalisations complètement effritées. Combien de temps cela va-t-il encore durer ?


L’État doit prendre cette problématique en main, il s’agit de l’intérêt supérieur du Peuple. L’eau est la vie, elle est une nécessité vitale et sanitaire, il lui appartient dès lors de faire en sorte que cette eau coule dans tous les robinets des contribuables.

Si cette ultime orientation ne prend pas place dans les plus brefs délais, les générations actuelles et celles à venir pourront tout simplement accuser l’État d’avoir failli à son devoir primaire et régalien, le mettant en demeure de s’exécuter pour faute grave envers la Nation. J’ose croire que la question de l’eau sera en effet, le sujet capital des élections Présidentielles du 08 au 23 Avril 2022. En tout cas, la Société Civile devrait l’exiger si elle existe encore réellement ! 
À nous de jouer.


Ceci dit en attendant, à nos bidons et seaux !


               Bernard LECLAIRE


         Grand-Bourg le, 27/07/20

 

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