2020 - 2030 LA DECENNIE DE TOUS LES DANGERS OU DE TOUS LES ESPOIRS


2020 - 2030 LA DECENNIE DE TOUS LES DANGERS OU DE TOUS LES ESPOIRS



   2020 – 2030 
La décennie de tous les Dangers
Ou
De tous les Espoirs.


Le bal des Élections Municipales et Communautaires a baissé rideaux, et voilà que les intérêts particuliers ont pris place et ont remplacé les programmes. Les arrangements de tous bords en perspective, font que le subtil jeu de la redistribution des postes sera aussi rapidement décrypté pour faire, hélas ! éclater les différences fondamentales.


Ainsi va la petite vie de la sphère politique.


Pourtant la Guadeloupe va mal, très mal et ça, tout le monde est capable de le dire, mais personne ne sait quand va se relâcher le dernier filet du sisal de la rupture.


Il y va de même au niveau national et ce fil identique remontant jusqu’au niveau international est devenu si fin, si distendu, que l’implosion ou l’explosion pourrait venir de n’importe où et n’importe quand.


Depuis le début de cette année, deux mille vingt, qui peut prédire ce qui nous attend au prochain tournant ?  L’accélération des évènements donne le tournis même aux plus experts des Experts. En plus de ce tournoiement effectif, pourquoi avons-nous tous le sombre pressentiment que le « pire » reste encore à venir ?  


Suite aux récents verdicts des urnes, nous remarquons l’émergence de beaucoup de jeunes, beaucoup de nouvelles têtes sur la photographie de nos représentants politiques. Gageons simplement que cette vague renouvelée ne se laissera pas emporter dans les abysses et les travers du passé, et que notre chère Guadeloupe pourra enfin amorcer son renouveau tant désiré vers la modernité. 


La prise de conscience de l’importance de l’écologique pour l’avenir de notre planète semble enfin devenir une priorité pour les uns comme pour les autres. La respiration énergétique durant le confinement, démontre l’urgence d’un retour au naturel pour renouer avec cet équilibre climatique perdu, d’où la vraie cause aujourd’hui de tous nos malheurs. Les animaux sont revenus même dans les villes et certains coins ont pu retrouver le bleu du ciel. 

TRUMP, persistera-t-il à affirmer que le dérèglement climatique est une chimère et que l’industrie fossile n’en est pas la cause principale ? 


Le COVID-19, nous a démontré notre fêlure sanitaire à l’échelle planétaire. Si l’homme se savait certes mortel, il ne s’attendait pas, en plein XXIᵉ siècle, en dehors d’une troisième guerre mondiale éventuelle, à subir une pandémie de cette envergure, capable d’infliger une mortalité à effet de masse en si peu de temps. Personne ne l’a vue venir et personne ne sait, au moment même où l’on parle, quand nous allons réellement être en état de tourner cette page sanitaire pour un retour à la normale ?


Ce virus sévit encore et des pays parlent de re-confinement. Le citoyen lambda est incapable de comprendre ce qui se passe et la porte à n’importe quelle supputation est grande ouverte. Le vide se comble toujours malgré lui, et les orientations « complotistes » se propagent attisant davantage une grande méfiance à l’égard des Politiques.


Une défiance tangible s’est installée entre la population et ses gouvernants. La confiance est rompue et il va falloir faire toute la lumière sur cet évènement sans compter la crise économique et sociale qui commencent à poindre avec son lot de fermetures des entreprises dans le délire d’un chômage devenu exponentiel.


Les populations veulent comprendre, mais force est de constater que nous restons tous, face à un immense mur en béton armé quant aux explications rassurantes. Ce fossé de l’appréhension se creuse, nous n’avons qu’à voir le taux d’abstention légendaire pour une élection dite, a priori de proximité qu’est le fait de choisir le maire de sa Commune. Une profonde réflexion s’impose, il y va de la stabilité même de nos Institutions. 


Faudrait-il rendre obligatoire le vote afin de donner tout son poids à la Démocratie ? Faudrait-il verbaliser les non-votants ?


Au sujet du COVID, les scientifiques eux-mêmes sont dans une guerre intestine et la contradiction intempestive n’apaise pas sur l’éventualité d’une sortie de crise. Le pouvoir de l’industrie pharmaceutique semble diriger cette problématique et cette subtilité n’échappe pas aux moins observateurs. Nous passons de l’anxiété à la psychose collective.


On parle déjà de deuxième vague à venir, alors que le clairon du dé-confinement sonne priorité à l’Économie.


Nous vivions déjà un système sans perspective aucune, mais là, avec le confinement certes obligatoire et indispensable, le système capitaliste de sa phase agonisante n’est pas loin de l’explosion anticipée. Les gens se regardent en chien de faïence, mais nous lisons tous la peur grandissante dans le regard de chacun sur un hypothétique meilleur avenir.


Le cercle vertueux de ce système économique résidait du fait que le plus grand nombre accèderait au statut de consommateur.


Ainsi, ce fut une époque où nous parlions d’ascenseur social, de nation paternaliste, de papa de Gaulle, de mère patrie, d’élévation sociale, de combattre la pauvreté, etc…, mais ces trente dernières années le néocapitalisme sauvage a permis aux plus riches d’être encore plus riches, mais ce coup-ci, sans même pour cela, avoir à démultiplier des structures commerciales ou autres entreprises pour maintenir richesse et expansion. En effet, les riches n’ont jamais si peu investi et si peu travaillé pour être toujours aussi riches.


Observons que les banques sont devenues complices dans la fabrication de l’argent facile par la spéculation exacerbée et le boursicotage à outrance. Elles ont elles-mêmes tout à y gagner puisqu’elles n’ont même plus besoin de prêter de l’argent, autant simplement faire travailler cette masse monétaire dormante en bourse afin de rafler au passage une belle partie des dividendes et redevances. Où l’État ne taxe pas les transactions boursières, ce sont les banques qui s’enrichissent, cette manne incommensurable pourrait immédiatement servir à rétablir les déficits publics et relancer la croissance. Pourtant, on n’y fait rien, il y va de même pour l’ISF jugé trop peu, alors que l’on parle de quatre milliards. 

 

Le résultat qui s’ensuit fait qu’il y a de moins en moins d’offre sur le marché de l’emploi dans ce secteur. Nous assistons en parallèle à un développement exacerbé des logiciels capables, même à distance, de gérer une multinationale quel que soit le lieu géographique du globe, un bon trader pour la gestion des actifs et le tour est joué. On se passe de plus en plus des salariés alors que (A.I) l’Intelligence Artificielle n’a même pas commencé encore à faire ses ravages.  Ainsi, la structure moderne bancaire d’aujourd’hui n’a jamais si peu embauché et ce phénomène est loin d’être inversé. Au contraire, il va empirer.  

Tout se passe sur le 0 800, sur le Net et sur le Smartphone. Alors que les frais de tenue de compte n’ont jamais été aussi hauts, surtout en Outre-mer. La conséquence majeure de ce dysfonctionnement fait que beaucoup trop d’individus sont en phénomène d’oisiveté dans nos sociétés et nous savons que « l’oisiveté a toujours été mère de tous les vices ».  


Toute une population n’arrive pas, n’arrive plus à accéder au statut du bon consommateur promis. « La fracture sociale » s’élargit, elle s’étale et s’installe dans tous les pays capitalistes et émergents, paralysant en même temps, les données magiques de cette économie mondiale. Or, l’économie globale est directement sous le contrôle de l’effet pervers de cette Mondialisation que trop vantée. 

Comment ne pas se demander ce qu’il est advenu de cette fameuse brigade chargée de traquer la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux ? 

Comme si, l’État ne connaissait pas, ou même, n’avait pas la liste des noms des comptes offshores secrètement tenus afin d’éviter tout ébruitement, qui engendrerait un vrai scandale médiatique et sociétal. 


Cette chaîne symbolique dans l’économie ne peut souffrir de fragilité d’un de ses maillons, sinon c’est l’ensemble qui se déstabilise. Tel est désormais le schéma qui a été décidé par-dessus nos têtes, d’où un COVID à WUHAN qui devient en trente jours seulement une affaire planétaire. Une pièce de monnaie à deux faces, imposant alors une exigence double. Comme ils disent, si nous voulons le meilleur nous devons aussi accepter le pire. Est-ce irréversible ? Comment éviter le chaos ? 


Aujourd’hui, d’aucuns n’hésitent pas à refaire l’éloge d’une forme d’indépendance productive et commerciale, de la souveraineté nationale, d’un retour à l’économie locale par une réindustrialisation à outrance, etc…, mais ces derniers oublient déjà qu’ils étaient les artisans hier de cette même dérive de la production internationale à moindre coût. À croire que l’on aurait chirurgicalement organisé la précarité généralisée sous forme de mascarade. 


En ce sens, les États semblent accepter définitivement l’existence « tampon » d’une économie parallèle, souterraine, mais explosive au sens propre du terme. Laquelle qui, en dehors d’une situation de pauvreté insupportable, doit encore et surtout faire face à une énorme prolifération et consommation des produits illicites de plus en plus nocifs. Nous avons depuis, glissé dans une logique anarchisante or le système dans lequel nous étions censés vivre devait faire l’apologie du droit et des libertés. Attention à la « giletjaunisation » mondiale ! Nous avons atteint un seuil de tolérance et quand la famine nous guette la Bastille s’enflamme ! 


En plus, toutes ces drogues engendrent une société malade dans sa chair et dans son âme. Le but, serait-il qu’il y ait bien plus d’abstentionnistes et bien moins de citoyens qui posent les vraies questions ? Malheur donc, par ces temps exécrables, à celui qui osera penser !  On a construit une populace endormie où de pseudo rebelles dociles n’osent même plus redire le monde. Les écrivains se contentent de minutieuses petites dissertations en se disant à quoi bon, ce monde est fini ! Spectateurs de ce monde, ils le consument égoïstement en attendant le big-bang social qui couve sournoisement. 

Nous sommes forts en discours de salon, mais à l’action il n’y a plus personne. Tout se passe sur WhatsApp, on fait, on refait et on défait le monde et on en est tous fiers et satisfaits.  Nous avons plongé dans un virtuel soporifique alors que d’autres tranquillement s’occupent de nous trafiquer un réel on ne peut plus obscur. Il va falloir tout de même se réveiller ! 


Rappelons-nous que toutes ces Barres construites, il y a 40, 50 ans, témoignent aujourd’hui une volonté de création des ghettos modernes en dehors des grandes villes. On a inventé les banlieues comme on a voulu cacher la misère, en laissant volontairement croître des zones « de non-droit ». Puis, qui retrouve-t-on-là ? évidemment des communautés minoritaires en grande précarité, vouées à leur propre malheur. Accusées aujourd’hui de tous les maux de cette société. 


Il y va de même chez nous, autres structures, mais un système identique où l’on a laissé des quartiers entiers se ghettoïser, se marginaliser, ne survivant plus que par des trafics en tous genres. On crée des zones entièrement à part, pour mieux les stigmatiser et mieux les contrôler. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue, de l’arroseur arrosé ou du pyromane s’esclaffant devant la beauté dévastatrice de son feu.

 
Aussi, devrions-nous nous questionner sur le fait que l’on ne parle plus tellement des « maladies mentales » or, nous constatons et nous voyons tous le déphasage de nos semblables et particulièrement au sein de notre jeunesse.  On a fermé les hospices, les asiles, les dispensaires … afin de mieux cacher, encore une fois, les plaies de la société. Pas vue, pas su, pas existé ! 


Pourquoi les statistiques au sujet des maladies mentales, des décennies durant, ne sont-elles plus médiatisées ?  


Quels sont les risques véritables pour un enfant qui naît de parents toxicomanes ?  
Certains sont nourris à la mamelle dans ces travers et avec ces produits. Parlez-en avec des profs en Collèges et en Lycées, des enfants qui, dès le matin, débarquant des bus, en cachette ont déjà absorbé leur dose. Installés à l’école, on dit de les laisser dormir, avachis sur la table afin de retrouver souffle et lucidité.  Le pire est qu’il ne faut pas faire de rapport, ça ne doit pas remonter et ça ne doit pas laisser traces. Sinon, l’entité scolaire sera mal vue et mal notée. Etc. …


On appelle les parents, oh non ! Ils sont déjà venus plusieurs fois, ça ne servira plus à rien. En fin d’année scolaire, pour de belles statistiques de réussite, aucun problème tout le monde change de classe, Covid ou non Covid. On a démystifié le Maître aussi bien que le Sanctuaire du savoir. On a simplement commis un sacrilège vis-à-vis des passeurs de connaissance et un crime intellectuel envers les générations à venir. Le monde du savoir s’est arrêté et le monde économique sans conscience aucune peut, en toute tranquillité, œuvrer à sa guise. Cela s’appelle le nivellement vers le bas ! 

 

On se soucie davantage de la notation académique, de la carrière, au lieu de dénoncer ardemment, un système pervers en son âme, qui ne mène nulle part nos enfants et qui génère une société de plus en plus morbide dès sa base naissante. 

 

S’agissant de toutes ces déviances qui sévissent, il y a bien sûr toujours l’alcoolisme que nous connaissons mais, aujourd’hui, les conséquences sont démultipliées en termes de ravage, par l’addition de toutes ces drogues chimiques supplémentaires. Le public a changé. Les derniers documents confirment déjà la chute vertigineuse du QI de nos enfants. Par conséquent, nous observons depuis le retour d’une forme de violence gratuite et aveugle annonçant une résurgence primaire digne d’une barbarie de l’âge des cavernes. Notre société risque dès lors un grand danger de guerre civile !


Qu’en est-il de l’échec scolaire ? Quel est le niveau réel de nos futurs bacheliers du point de vue de leur culture générale et de leur niveau de conscience ? Se rend-on compte véritablement des problématiques de l’Éducation Nationale ? Est-on prêt à en débattre pour trouver des solutions ? S’aventure-t-on vers une américanisation du système de l’enseignement en France ? Laisse-t-on pourrir le système pour mutation inéluctable vers une éventuelle privatisation ? L’Enseignant français est le moins bien payé de toute la Communauté Européenne, pourquoi ? Que cherche-t-on ? Que veut-on ? 


Tout comme pour la santé, révélée par un COVID-19 pandémique, l’École est une bombe à retardement lâchée dans la société où, il va falloir très rapidement tout revoir afin d’éviter le chaos de toute une civilisation. De ce fait, cette belle vocation n’inspire plus, que déjà la pénurie se fait réalité pour certaine matière comme le Français. 


Une société usant d’un tel fonctionnement décrit en amont, nous amène à nous poser la question de savoir où et comment serons-nous en 2030, sachant que d’ici 2030, avec toutes les élections majeures à venir, cette traversée décennale sera on ne peut plus décisive pour la suite de l’Histoire ?

J’affirme que nous vivons là, « la décennie de tous les dangers ou de tous les espoirs ». Il revient immédiatement à la Société Civile d’ouvrir grand les yeux et de lancer un énorme cri d’alarme aux Autorités. 

La Guadeloupe est très directement impliquée dans cette délicate réflexion. Nous partons de très loin, nous sommes encore au stade du manquement des essentiels comme l’Eau, la Santé, l’Indépendance Énergétique, la Maîtrise du Traitement des Déchets, etc. … Tout reste à faire ! Nous devons répondre présent dans ce combat imminent ! 


Dans ce même état d’esprit, nous parlons d’accidents mortels sur les routes, d’incivilités routières, mais dans toutes ces statistiques, combien sont encore occasionnées par l’effet de la drogue ?


On parle de recrudescence des violences faites aux femmes ; quelle serait, dans les causes et conséquences, la part réelle de toutes ces dépendances face à cette calamité ?


Qu’en est-il de la circulation des armes dans nos territoires ? Des gens viennent dans votre boulot subrepticement, dans un simple sachet vous proposer pour 400
€ l’achat d’un révolver et les balles sont gratuites. Anecdotique certes, mais triste réalité ! Cela prouve une circulation devenue gravissime des armes dans notre Archipel et l’on s’étonne d’une violence digne des continents où résident des millions d’habitants. 


Si la consommation des drogues engendre une forme de dégénérescence de notre société alors pourquoi le combat contre ce fléau n’est-il pas l’objectif premier de tous nos maux ? Si ce plan existe, alors quel est-il et à quel niveau en est-on vraiment ? Où sont les fameux comptes rendus ? 


Pour revenir à ces récentes élections, comment penser un seul instant qu’un simple Maire d’une Commune de Guadeloupe ou d’ailleurs puisse indubitablement se battre contre cette gangrène congénitale là, où l’État lui-même a failli depuis trente ans et manifestement faillit encore et toujours ? Il est bien seul ce maire ! 


Peut-on se contenter d’appliquer des sparadraps sur des plaies infectées, purulentes en état de nécrose avancée ?


J’entends des nouveaux maires en Guadeloupe proclamer, je vais régler le problème de l’Eau. Je vais régler le problème de l’Insalubrité ; Je vais régler le problème du Chômage dans ma Commune, de l’Insécurité, etc. …


Le maire ne gère plus que l’État Civil. Or, même ce service aujourd’hui est dématérialisé.
Le maire est un dépossédé par les Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) qui gèrent la grande majorité des actifs, instituant dès lors une superstructure étagère rendant cette usine à gaz encore plus complexe qu’elle ne l’était déjà. Tout est noyé dans tout avec un flot d’élus rendant quasiment impossible l’application méthodologique d’une réalisation digne de bon sens.


Plus on avance, plus on recule ou l’on fait de la complexité un art amphigourique à rendre le plus averti des citoyens en aveugle véritable.

Les juristes, les experts de tous bords, les apprentis sorciers, les politologues, les hommes politiques eux-mêmes… ne pourront rien y faire si nous ne remettons pas « l’humain » au « centre » de tous les débats. Il faudra réinstaller cet esprit du « bon sens » perdu et de la gestion des Collectivités en bon père de famille comme du temps des Glorieuses. 


Ainsi, l’écologie devient une exigence contemporaine, il y va de la survie de l’espèce humaine. Il y a concomitance entre les deux. Le respect de l’Homme n'existe pas sans le respect de la Nature. Il y a là, un seul bloc et cet écartement des deux dans un destin contraire à égarer l’homme du vrai chemin depuis les grandes révolutions industrielles.


On a privilégié la rentabilité au détriment de la nature et de l’homme, nous connaissons depuis le triste résultat de nos élucubrations. Il s’agit de revenir sur terre en respectant nos fondamentaux face à une existence bien plus simple qu’on ne croit. 


L’homme est un arbre de chair qui ignore certes le végétal, mais il doit son existence essentiellement grâce à cette chlorophylle montante qui nous indique là encore, vers qui, vers où, bras ouverts nous devons tous tendre. 

La verticalité est le sens de notre être et de notre devoir vis-à-vis de nous-mêmes, mais surtout vis-à-vis des mondes qui nous entourent. La recherche de cette harmonie est l’objet même de notre survie et très probablement de notre bonheur interrogatif. Nous ne vivons pas seul et c’est le monde autour qui nous permet d’exister sainement. Il faudrait définitivement l’intégrer et le respecter. On ne devient pas un ardent défenseur de l’écologie, on l’est, à nous dorénavant de le savoir, de le proclamer, de le vivre et de l’inculquer à la jeune génération. 


Par rapport à la complexité du monde d’aujourd’hui, je voudrais humblement porter un avis fraternel à tous ces Maires d’un monde d’après. Restez et pensez d’abord Guadeloupe, cet Archipel a besoin d’être défendu, afin de réhabiliter notre dignité et notre respect.  La France est un partenaire et il va falloir qu’elle le sache avec force et rectitude. 


Le seul vrai pouvoir que nous ayons en ce moment, il est hors de prix, c’est d’être capable de regarder un Préfet ou même un Président de la République, droit dans les yeux, sans peur et sans reproche, sachant que nous avons les mains propres et le cœur net dans l’honnêteté de nous-mêmes et de nos ancêtres. 

Il n’existe pas de petit pays ou de petit peuple ; toute pensée qui propose l’élévation de l’Homme est une trouvaille humaniste à l’échelle universelle, pour le bien être du vaste Tout-Monde que nous constituons tous. Nous ne sommes pas plus que les autres, mais, nous n’accepterons jamais plus, que les autres soient plus que nous. Nous habitons la même sphère. 


Au nom de cette stature, quel que soit le niveau politique du représentant, Maire, Président du Conseil Départemental ou Président du Conseil Régional, il pourra clairement réclamer et imposer ce qu’il y a de meilleur pour le Pays et pour le Peuple guadeloupéen. 

Le COVID-19 n’arrange pas les choses, il les précipite cinq ans en avance ! Qu’on se le dise !

Est-ce une chance ? Il va falloir de suite être réactif. Ne soyez pas pris au dépourvu grâce à une étroite et constante concertation avec la Société Civile !  Les solutions sont en nous-mêmes ! 


         Bernard Leclaire.  

 Grand-Bourg le, 22/07/20.





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