OBSERVATIONS SUR DÉCADENCE DE M ONFRAY
Observations sur "Décadence" de M ONFRAY
Après
avoir pillé l'Afrique et réduit les Noirs en esclavage de 1665 à 1848, voilà
que M O brûle son Christ d'un revers d'esprit. Ils ont créé un monstre nommé
"Capitalisme" sur la sueur et la souffrance des autres et maintenant
qu'il n'y a plus rien à vampiriser, on affirme que le Christianisme est une
chimère, une légende montée de toute pièce pour l'enrichissement de l'Occident.
Là,
où on dit "décadence" je dis "dégénérescence", je dis
néantisation et vide abyssale de la pensée et de la
réflexion.
M
O constate, mais surtout il constate mal, traduisant son pessimisme et sa
fatalité morbide dans un monde certes où, tout reste à faire. Il est face à son mur
nous annonçant le chaos imminent.
Son
malheur est de faire partie d'une philosophie moribonde devenue stérile et
impuissante.
Les
trente dernières années on a tout désacralisé, on a été les fossoyeurs de tout
: économie, médecine, nourriture, social, famille, image du père, jeunesse,
prêtre, instituteur, politique en général, école, travail, rêve, envie de
réussir, goût de l'effort, amitié, fraternité, tolérance, respect, image de la
femme, etc..., et l’on s’étonne de la photographie mortifère qui apparaît face
à nous.
Son
constat de « décadence » n'est que constat, il ne propose rien de réel, rien de
tangible donc rien de rien ! Il annonce la mort de l'Occident par une
démographie malade et par le remplacement des populations venant d’un monde «
islamophile ». Sans le savoir, il participe et il accepte cette décadence avec
une certaine impression de satisfaction !
L’Occident
est mort par une fainéantise chronique de la pensée. La France n’avait pas de
pétrole mais elle avait des idées.
Les
murs tombent, les fondations s’effondrent, et malheureusement le gouffre
s’élargie sous nos pas !
Les
philosophes et les intellectuels en général n’ont pas fait le boulot, trop
occupés eux-mêmes dans un embourgeoisement voulu par la société de
consommation. Ils ont pactisé volontairement avec le diable refusant de
critiquer objectivement certains hommes politiques et certaines actions
négatives.
Le Guadeloupéen face à cette mort
programmée devrait lui aussi commencer sérieusement à réfléchir sur son destin
puisque les anciennes lumières s’éteignent laissant place à une obscurité qui
chaque jour cannibalise notre minuscule société ?
Quelles sont nos forces et nos
faiblesses pour les dix ans à venir ?
G B, 12/02/17.
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