MON HUIT MARS POUR LA FEMME
Mon
Huit Mars pour la FEMME
Mon
Huit Mars pour la FEMME
Mon Huit Mars pour la Femme
Un jour de tous les jours
De chaque année
Et
Aussi le temps d’une vie
Pour un état permanent
Dignité – Amour – Respect
Ô toi
Mère
Épouse
Sœur
Fille
Petite-fille
Amie
Simplement Femme
Malheur à celui
Pour qui l’on doit encore expliquer l’évidence
La vie est Vie
Et
Ne vit que par la femme matricielle
Déesse du lendemain
Thaumaturge de la naissance
De la renaissance
Et
De la survie des humanités
Malheur à celui qui ose
Profaner la symbolique divine
De celle qui depuis la nuit des temps
Éclaire les profondeurs de l’éternité
Tout homme existe
Grâce à une femme
Et
Tout homme est déjà mort
Même vivant
Sans le second souffle de l’élévation
Insufflée par l’âme-sœur
Devenant
Indispensable pour admettre une destinée supérieure
Un jour pour la Femme
Un jour pour toutes les Femmes
Je dis
Un monde pour la Femme
Hypocrite lecteur
Non mon semblable à la verge cassée
Dont le cérébral infâme
Nourri par la cécité lugubre
Perpétue la sauvagerie
Le macabre
Et
L’avilissement de l’homme
Quand comprendras-tu alors
Ta mission sur cette terre
Quand verras-tu enfin
Que ta vraie délivrance
Passe au travers du cristallin argenté du sexe féminin
Là où est le regard d’une femme
Est là où réside la diction du grand barbu
Dieu se niche dans les prunelles étincelantes
De toutes les filles de l’univers
Et
Le paradis lui-même ne serait pas
Cet ésotérisme espéré sans présence féminine
Là où est la Femme
Est là où est l’Existence
La beauté
L’émerveillement
La transcendance
Le sur-moi
Les yeux pleurent d’ivresse
De pétillements
De réincarnation
Et
De transmutation
Parce que la femme est le passage
Ce trajet illuminé
Jusqu’à la dernière porte
Elle est serrure et clé d’ivoire
D’un ici vers un au-delà
Elle est là
Pour nous transmettre le miroir de nos échecs
Autocritique difficile
Mais essentielle
Que serions-nous sans elle
Le père de tout
Dans ses plus grands desseins pour demain
Nous l’exige
Comme ultime témoin de nos malheurs
Et
De nos réussites
Elle est cette petite voix
Qui chuchote souvent le futur réel
L’homme
Ce bipède vaniteux
À l’ego de son cou
Il s’étoufferait de sa propre salive
À toujours croire
Qu’il est maître de tout
Le centre de l’univers
Les amazones en cadence avancent
Et …
La barbarie masculine se noie
Inexorablement
À ne point voir
Que les temps ont changé
Le sablier renversé
Cette turbulence durera encore un temps
Mais
Le sexe durant trop longtemps
Dit faible s’imposera
Et
L’homme
Certains hommes seront de plus en plus
Malheureux et émasculés dans une Cité
Dès lors organisée par le nouveau sexe triomphant
Malheur à ceux
Qui n’ont pas compris
Qui n’ont pas vu
Qui n’ont pas su
Que ce qui est en haut
Ne l’est pas
Et
Ne le sera
Jamais de manière définitive
L’heure de se tenir par la main
Ensemble tous solidaires
Est déjà-là
La Femme n’est plus une femme
Elle est plurielle
Multiple
Elle est quintessence
Âme
D’une nouvelle spiritualité établie
Complexe
Terre
Arbre
Fleurs
Feuille
Fruit
Comme dit « ses airs »
Belle comme l’oxygène naissant !
Bernard N’DENDELE Leclaire
GB le, 08/03/22
À ma Mère, Bernadette
Mon Épouse, Katty
Ma fille, Karla
Ma belle-fille, Célia
Ma petite-fille, Lou
Et
Toutes les Femmes de ce monde.
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