LA MORT DE L’HÔTEL KAWAN …EST MALHEUREUSEMENT A L’IMAGE ACTUELLE DE MARIE-GALANTE.
PLAIDOYER POUR L’HÔTEL KAWAN BEACH À MARIE GALANTE :
"LA MORT DE L’HÔTEL KAWAN …EST MALHEUREUSEMENT A
L’IMAGE ACTUELLE DE MARIE-GALANTE".
Nous assistons trop silencieusement à un véritable
scandale sur l’île Marie-Galante. L’hôtel
KAWAN (propriété du CGOSH), par sa fermeture définitive et irresponsable, laisse plus qu’une vingtaine de familles dans la précarité la plus abjecte.
Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons entendu aucun des Politiques
s'opposer ou même dénoncer ce crime.
Pourquoi ?
Aucune proposition – aucune réaction – aucune
solution ?
A ce prix, cette structure EST invendable plus
que 4.500 000€ et 1.500 000€ de réparations à réaliser pour un éventuel redémarrage. Il s’agit-là, d’un suicide économique et tout le monde le sait, principalement le propriétaire. Plus le temps passe, plus la structure
se détériore pour devenir irrécupérable.
NOUS PROPOSONS :
- De
mettre à la location le bâtiment.
- Une
restructuration avec ouverture des capitaux,
inscrivant une partie privée et publique.
- Une
politique touristique concertée avec l’ensemble des acteurs économiques de
l’île.
Nous n’avons pas entendu parler des secours de la Région dans la grande programmation des millions
versés dans l’optique des élections
régionales et ni même du Département
qui pourtant, est patronné par
une Marie-Galantaise ? Ne
serait-ce qu’un coup de gueule, même si ce secteur n’est pas des prérogatives du Département ! Rien du tout !
Aucune structure hôtelière ne peut être
viable sur l’île de Marie-Galante, la Désirade ou même Terre de Haut ou Terre de Bas, s’il n’y a pas un réaménagement de la fiscalité globale des îles du
Sud, mais aussi, un transport maritime et aérien à la hauteur du développement
économique recherché.
Aucune
filière touristique ne sera possible si ces terres ne profitent pas immédiatement d’un plan Marshall de redynamisation et d’innovation structurelle.
Les quatre îles doivent bénéficier d’un statut de « zone
franche »
généralisée afin
de ré-oxygéner leur économie
dorénavant basée sur le développement
touristique.
Laquelle englobant aussi le tourisme de croisière – l’artisanat
– le commerce – le duty free – la
restauration – la réalisation de centres d’accueil pour les personnes âgées et la réalisation
de centres de remises en forme spécialisés pour
sportifs de haut niveau. Etc. …
Nous proposons de travailler sur le développement de l’industrie culturelle. La promotion de l’île de M-Galante est
incontournable à travers des événements culturels ou sportifs, il doit venir
booster la relance touristique pour entraîner ensuite toutes les autres structures. Car pour nous,
l’économie est une chaîne.
L’exemple du Festival « Terres de Blues » à Marie-Galante doit continuer dans le temps et doit désormais aller plus loin dans sa recherche de l’excellence et du développement économique.
La programmation semble plus ou moins
maîtrisée, mais nous devons aujourd’hui penser à comment
faire profiter davantage les
marie-galantais du passage des
festivaliers. Également de mieux répartir les « in » et
« off » sur l’ensemble de l’île.
Là, une réflexion
s’impose sur les retombées possibles et imaginables, corrélativement au festival proprement dit. Ne
faudrait-il pas l’étaler sur une semaine complète pour
mieux dispatcher les éventuelles
retombées ?
Chaque trimestre
doit produire un Festival ou un évènement,
par rapport à
la saison et l’époque. Il y a des secteurs à défricher comme : la culture et les loisirs, les sports et
le bien-être, la santé et l’environnement.
Il y va de même pour les autres îles de la Guadeloupe.
Nous reverrons :
- la « Fiscalité » de
ces îles.
- la problématique des Successions.
- le bilan successoral sera offert à chaque famille pour faciliter et motiver les
différents partages.
Nous négocierons avec le
Département la mise à disposition du foncier dont il est le propriétaire, afin
de permettre aux jeunes marie-galantais d’implanter leur entreprise.
Nous procéderons à une redistribution des ces terres agricoles aux
jeunes agriculteurs afin de mettre en place la diversification et l’agro-transformation.
Nous tâcherons de
mettre l’État face à ses responsabilités pour que « l’équité » soit
effective dans le processus de la Continuité Territoriale qui, malheureusement aujourd’hui est, davantage une chimère qu’une réalité.
S’agissant de la problématique des Sargasses, l’État va devoir enfin,
reconnaître le classement de catastrophe
naturelle.
La réouverture de la Maternité de l’Hôpital
de Ducos.
Une
gestion directe des sites historiques et patrimoniaux par la Communauté de Commune, financée par le Département.
Achèvement des travaux du Port de Grand-Bourg et réalisation du Boulevard « Malecón » partant
du Troisième Pont jusqu’à l’actuel
Port, allant au lieu dit la Cible. Ce tracé doit passer derrière l’ancien
hôpital Sainte Marie.
Nous prévoirons l’ouverture
de l’Aéroport des Basses, et pourquoi pas dans le futur à son
internationalisation.
Faire du Port de Folle-Anse,
techniquement une vocation sucrière mais aussi de croisière.
La mise en place d’un Commissariat de la "Police Nationale" pour
pallier les problèmes de la délinquance qui s’installe.
Idem pour la PAF (Police Air
Frontière) et la Douane.
Financement d’un GOFAST pour la surveillance des côtes contre le trafic de tous genres.
La mise en place de l’ « Incubateur International de la Jeunesse » en Guadeloupe aura les mêmes caractéristiques qu’une
technopôle, avec le volet Insertion et Solidarité en plus, ce qui correspondrait à une spécificité liée aux difficultés sociales et économiques des 60% de jeunes qui sont au chômage dans les îles de Guadeloupe.
Marie-Galante, La Désirade,
Terre de Haut et Terre de Bas feront partie intégrante de cette grande modernisation de la pensée et des actions à venir.
Ambition Guadeloupe veut qu’il y ait une réelle volonté de sortir ces îles, « dépendances » de la Guadeloupe, de l’asphyxie et de la routine.
Nous appelons donc à une réaction citoyenne pour que ces populations montrent et démontrent leur exaspération face à cet immobilisme qui sévit depuis déjà trop de temps.
Nous comptons sur votre
clairvoyance et votre détermination
à vouloir changer en positif les perspectives d’avenir, au nom simplement du RESPECT pour nos
enfants et notre Pays.
Pour AMBITION GUADELOUPE.
SG,
Bernard LECLAIRE
GB le, 11/10/2015.
Entre fatalisme hérité et désertification des penseurs, créateurs, acteurs de l'avenir, nous accumulons beaucoup de handicaps car la société civile pourtant très impliquée dans les associations s'en est toujours beaucoup remis aux institutions avec confiance et espoirs. Le résultat est édifiant, la population marie-galantaise est à son niveau le plus bas jamais enregistré. Il est temps de réaliser que l'Etat c'est nous, ce sont les projets que nous voulons voir aboutir avec détermination, c'est la défense de notre patrimoine menacé, ce sont des perspectives économiques et elles ne manquent pas au contraire de ce que l'on nous fait croire. Petit marché ne veut pas dire pas de marché, pas de vie, c'est justement par le petit qu'on commence et ils ne manquent pas dans les différents domaines du tourisme écologique, du sport, de la culture et de la santé. Un exemple criant, quand tout nous dirige à la mort des services de l'hôpital qui a coûté une fortune, qu'il a été construit dans un lieu unique, mais complètement à l'envers, puisque c'est le parking qui est orienté vers la la vue la plus large de nos horizons, on peut se dire qu'il ne manque pas grand chose pour lui apporter une aile de soins haute gamme aqualudique orienté tourisme, santé et loisirs pour le rendre économiquement viable et surtout en faire un lieu d'attrait touristique synonyme d'emplois et d'avenir. La réouverture de Bezard dès lors qu'un nouveau chantier école lui aura redonné son éclat avec un marché des produits artisanaux et une manifestation culinaire hebdomadaire ne pourra que faire renaître la beauté des traditions, l'ouverture des bases nautiques avec un choix de sports autant destinés à la population qu'aux touristes apportera une source de dynamisme vers des métiers liés à la mer et au vent, des projets touristiques clé en main destinés au sport cycliste pour re dynamiser le secteur qui est une source non négligeable de profits, le retour des lewos dans les centres bourgs et sur les plages, l'installation d'ateliers de mécanique encadrés pour la jeune population amoureuse des deux roues qui serviront à réunir transmission du savoir et des compétences aux plus jeunes mais aussi à ancrer les enjeux de la sécurité routière, et bien dautres projets parfaitement réalisables avec de faibles investissements pour le très court terme, moyen et long terme. Cependant, rien ne peut exister sans population et aujourd'hui c'est le problème majeur de Marie-Galante. Au point où on en n'est, il faudra certainement envisager des solutions d'appels à la population extérieure ou marie-galantaise avec des des propositions innovantes et viables. C'est possible, tout est possible, mais tout commence avec une population jeune que nos élites ont poussé au départ.
RépondreSupprimerMarie-Galante reste une possibilité à condition de réunir tout le monde, en fondant d'abord une morale du collectif, de l'action pensée, réfléchie et déterminée. Quand les politiques finiront d'avoir peur qu'on ne veuille leur prendre leur place mais en travaillant avec ceux qui sont capables de dire parfois "non "quand cela s'impose. Pour grandir et s’élever il faut savoir accepter le dépassement de soi - la vision d'autrui - le consensus - le dialogue et non le monologue même organisé. Personne ne réussira ce Pays seul, sinon nous courrons droit au mur. Merci pour votre participation.
RépondreSupprimer