DERRIÈRE LES MOTS, IL PEUT Y AVOIR DES MAUX !
Derrière les
mots, il peut y avoir des maux !
Réflexion suite à l’article de P Y
Chicot (Interentreprises.com de septembre 2015).
Est-ce pour
autant affirmer que la Guadeloupe a raison de sombrer dans un empirisme
administratif ? L’évolution statutaire
n’est–elle pas une autre problématique ? L’un après l’autre mais jamais
les deux en même temps.
J'avais cru
comprendre qu'il y avait-là, d'abord un souci d'efficacité et de pragmatisme
pour les dossiers, et que l'économie réalisée allait donner davantage de moyens
pour les réalisations futures !
Trop de "politichiens" tuent la politique ! Pourquoi forcément faire à cent ce que
l’on peut faire à dix ?
En outre, il
était question de rendre plus lisible, plus transparent et plus compréhensif le
fonctionnement de l’appareil politique afin que le Peuple qui s'y perd dans les méandres
de l'administration et de l’interminable paperasserie des bureaux se retrouve enfin !
L’actuel
président de Région dans sa stratégie n'a-t-il pas, de fait institué et
instauré la symbolique lamentable d'une entité propre ?
Grâce à son
"professionnalisme" pour ne pas dire, son acharnement dans une forme
morbide de "professionnalisation" même de la politique, n'a-t-il pas
aujourd'hui définitivement cadenassé et verrouillé tous les pouvoirs d’où son
« Je » érectile ?
N'est-il pas
aussi Président du Conseil Départemental ? Alors pourquoi voudrait-il en
"Un" la chose qu'il a déjà en « Deux », sachant que les
deux représentent, "Un" qui n’est que lui et lui seul ? Qui oserait me démentir ?
Et on y va
jusqu’à faire l’éloge de cette conception réactionnaire et anti progressiste
pour asseoir une vision de l’immuabilité, du statu-quo et de la stagnation.
Si Gillot avait
été reconduit à la tête du Conseil Départemental, le président de Région serait aujourd’hui le
principal défenseur de la cause de l’Assemblée
Unique.
A-t-il jamais
été ou sera-t-il jamais pour une quelconque évolution institutionnelle de la
Guadeloupe ?
Il est
peut-être un peu trop à l’aise dans ce schéma louvoyant dont il a eu tout le temps de voir, de revoir
et d’étudier les fêlures et les limites, contrairement à d’autres qui ne
nourrissent pas forcément perfidie et posture.
Pour des
raisons pédagogiques, ne devrait-on pas passer à une lecture plus directe de la
photographie politique de notre Pays en lieu et place d’une explication
technique, technicienne même et parfois trop aseptisée qui dit tout, sans pour
cela pointer du doigt ceux qui sont vraiment responsables de l’échec actuel de
notre territoire ?
La Guadeloupe
est foulée aux pieds par des représentants politiques qui mettent d’abord leur
cause et leur carrière dans la balance
des urgences et non la cause du Pays lui-même !
Voilà clairement
où réside tout le mal guadeloupéen de notre pitoyable époque !
M/G le,
13/09/2015.
BL.
Secrétaire
Adjoint Ambition Guadeloupe.
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